Table des matières
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Description d'un orage
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Formation d'un orage
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Développement et dissipation d'un orage
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Les types d'orages
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Les orages monocellulaires
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Les orages multicellulaires
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Les orages supercellulaires
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Les situations atmosphériques favorables aux développements orageux en Belgique
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Les manifestations météorologiques associées aux orages
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La foudre
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Les nuages pré-orageux et orageux
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Les précautions à prendre lors de l'arrivée de l'orage
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La prévision des orages
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Les différents types d'éclairs
En pratique, on dénombre quatre genre d'éclair nuage-sol selon la polarité et la provenance du traceur qui donne naissance au coup de foudre. On observe ainsi, les coup de foudre "descendant négatif", "descendant positif", "ascendant positif", et "ascendant négatif".
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Le coup de foudre descendant négatif
Cette catégorie de décharge nuage-sol représente à elle seule 90% des coups au sol dans nos contrées. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un traceur de polarité négative qui est descendu du nuage à la rencontre d'un autre traceur, positif cette fois, à quelques dizaine voire centaine de mètres du sol. Son intensité électrique équivaut un peu près à 20 000 Ampères dans nos régions mais peu allégrement dépasser les 100 000 Ampères dans certains cas.
La vidéo ci-dessous reprend l'évolution d'une cellule orageuse unique ayant engendré un grand nombre de coups de foudre descendants négatifs, une de leurs caractéristiques est la brièveté de leur existence.
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Le coup de foudre descendant positif
Cette catégorie de décharge nuage-sol reste assez rare dans nos contrées et demande à ce que certains paramètres soient présents pour qu'elle puisse survenir. Issue d'un traceur descendant positif, cet éclair proviendra souvent de l'enclume de l'orage puisque c'est dans cette région que sont agglutinées les charges positives. Cependant, celle-ci étant très éloignée du sol, il faudra qu'une différence de potentiel importante règne entre le sol (chargé négativement ce cas-ci) et la zone supérieure pour qu'un traceur puisse être initié et se dirige vers le sol.
En général, ce genre de coup de foudre arrive plus fréquemment en hiver étant donné que l'enclume des orages se retrouve bien plus basse qu'en été. Ils peuvent également avoir lieu lorsque le cumulonimbus approche de sa phase dissipative quand les ions positifs tentent de descendre dans les couches moyennes du nuage. D'un point de vue électrique, un coup de foudre descendant positif possède une intensité dépassant assez facilement les 100 000 Ampères et constitue le coup qui peut atteindre les 500 000 Ampères.
La vidéo ci-dessous reprend l'évolution d'une cellule orageuse unique en fin de vie. Peu de coups de foudre se sont présentés mais tous eurent des caractéristiques faisant penser à des décharges descendantes positives. De plus la présence de "streamers" (nombreuses ramifications descendants du nuage peu avant l'impact) est une caractéristique supplémentaire. Ces derniers sont surtout visibles durant la séquence de ralentis du film.
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