Table des matières
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Description d'un orage
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Formation d'un orage
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Développement et dissipation d'un orage
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Les types d'orages
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Les orages monocellulaires
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Les orages multicellulaires
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Les orages supercellulaires
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Les situations atmosphériques favorables aux développements orageux en Belgique
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Les manifestations météorologiques associées aux orages
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La foudre
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Les nuages pré-orageux et orageux
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Les précautions à prendre lors de l'arrivée de l'orage
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La prévision des orages
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Les différents types de supercellules
La classification des orages supercellulaires peut varier selon les sources consultées. En effet, sur certaines d'entre-elles, on les classe en trois parties alors que sur d’autres, ils sont classés en quatre parties. Pour plus de clarté, nous avons opté pour le second classement.
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La supercellule LP
Ce type de supercellule a comme particularité de produire peu de pluies et est donc très difficilement repérable sur les images radar. Par contre, visuellement, elle est d'une beauté et d'une netteté qu'aucune autre supercellule ne possède. On distingue très nettement le nuage mur* et les tornades qui pourraient se développer seraient facilement visibles.
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La supercellule Classique
C’est, comme son nom l'indique, la supercellule la plus étudiée, mais nous ne pouvons affirmer que c'est la plus courante chez nous. Par contre, sur les images radar, elle a le profil type de la supercellule, c'est à dire qu'on la repère assez facilement grâce à l'écho en crochet* cité dans tous les manuels spécialisés. Elle est souvent plus violente que la LP et peut produire de très fortes tornades.
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La supercellule HP
C'est sans aucun doute la plus terrible de toutes les supercellules ! En effet, outre sa violence, elle doit sa triste réputation du fait que la ou les tornades qui sont produites par ce genre de supercellules sont souvent cachées par un rideau de pluie la rendant presque invisible. Elle peut, en outre, apporter des précipitations diluviennes et de violentes microrafales*.
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La supercellule LT
C'est sans doute la moins connue des quatre et la moins puissante. Mais selon certaines études, ce serait la plus commune chez nous. Elle a la particularité de se produire lorsque les conditions météorologiques ne sont pas optimales pour le développement d'une supercellule (par exemple, un faible taux de cape et une tropopause très basse) mais que les cisaillements des vents sont suffisamment présents pour permettre le développement d’orages supercellulaires.
Notes
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Nuage mur : Abaissement prononcé et rotatif d’une partie de la base du nuage orageux (située sous le courant ascendant du nuage).
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Écho en crochet : Signature classique, sur un radar, de la présence d’un mésocyclone dans un orage supercellulaire.
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Micro rafales : Vents violents provoqués par le courant descendant d’un nuage orageux.
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