Généralités des orages


Table des matières

      Mécanisme


 
 
 

Comme nous l’avons vu plus précédemment, notre nuage orageux est donc arrivé à un stade de maturité où se côtoient courants ascendant et descendant. C’est à ce stade que l’orage sera susceptible d’apporter les plus fortes précipitations, du vent fort, éventuellement de la grêle voire, dans des cas extrêmes, une tornade.

Mais ce stade de maturité ne dure généralement pas très longtemps, dix à vingt minutes tout au plus pour un orage unicellulaire classique (voir paragraphe sur les types d’orages). En effet, le courant descendant va continuer à se développer et prendre de plus en plus d’ampleur.

Les précipitations du courant descendant vont finir par retomber dans la cheminée du courant ascendant et de ce fait, elles couperont l’arrivée de l’air chaud et humide.
  
Le nuage orageux, privé de son alimentation, va dès lors commencer à s’affaiblir. On nomme ce stade "la dissipation". Mais comme nous en avons parlé un peu plus haut, ce scénario s’applique essentiellement aux orages unicellulaires classiques, lesquels ne comprennent donc qu’une seule cellule orageuse.

Il peut arriver toutefois qu’en présence de cisaillements de vents verticaux*, la cheminée du courant ascendant s’éloigne des courants descendants, ce qui permet dés lors de retarder la dissipation du nuage orageux.

Il est important d’ajouter que tous les orages, quels qu’ils soient (mono, multi ou supercellulaires) connaissent les mêmes cycles (développement, maturité, dissipation) mais qu’en fonction de différents éléments, la durée de vie sera différente pour chacun d’entre eux.


Note
  • Cisaillements des vents verticaux : Variations de vitesse et/ou de direction du vent avec l’altitude

Schémas



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