Table des matières
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Description d'un orage
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Formation d'un orage
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Développement et dissipation d'un orage
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Les types d'orages
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Les orages monocellulaires
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Les orages multicellulaires
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Les orages supercellulaires
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Les situations atmosphériques favorables aux développements orageux en Belgique
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Les manifestations météorologiques associées aux orages
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La foudre
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Les nuages pré-orageux et orageux
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Les précautions à prendre lors de l'arrivée de l'orage
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La prévision des orages
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Les rafales descendantes
Comme nous l’avons vu précédemment, lorsque les précipitations contenues dans la partie supérieure du nuage orageux deviennent trop lourdes à supporter, elles finissent par retomber, c’est ce que l’on nomme le courant descendant. Dans certains cas, il peut arriver que cette chute soit brutale.
Dès lors, les précipitations vont retomber vers le sol à une vitesse très importante. Cela va créer un courant aérien descendant très intense qui va finir par toucher le sol. Lorsque ce courant touche le sol, il va s’étendre horizontalement dans toutes les directions. Ce genre de phénomène est très redouté, notamment dans le monde de l’aviation.
On peut distinguer deux types de rafales descendantes : les sèches et les humides.
Les premières précitées se produisent lorsque l’air situé dans les basses couches de l’atmosphère a un taux d’humidité très bas. Les précipitations issues du courant aérien descendant vont donc s’évaporer avant d’atteindre le sol. Le vent violent qui s’y produit n’est donc pas accompagné de précipitations.
En revanche, les secondes précitées se produisent lorsque l’air situé à tous les niveaux atmosphériques sont chargées en humidité. Lorsque le courant aérien descendant atteint le sol, le vent violent est accompagné d’un véritable déluge de pluies.
On classe les rafales descendantes selon leur catégorie comme nous l’avons vu (sèche ou humide) mais également selon leurs tailles. On distingue ainsi les microrafales et les macrorafales. Les premières s'étendent sur une zone n'excédant pas 4 km de large alors les secondes s'exercent sur des zones plus étendues.
Pylône à haute tension ayant été couché par une rafale descendante
Crédit photo : Jean-Yves Frique
Au sein même des microrafales et des macrorafales, il peut se produire des zones plus fortement touchées par des phénomènes de plus petite taille :
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Les burst swarth
Ce sont en quelque sorte des couloirs d’accélération au sein même des rafales descendantes et les dégâts engendrés par de tels phénomènes peuvent faire penser aux dégâts d’une tornade.
Bel exemple de dégâts provoqués par le passage d’un burst swarth
Crédit photo : Jean-Yves Frique
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