Table des matières -
Description d'un orage -
Formation d'un orage -
Développement et dissipation d'un orage -
Les types d'orages -
Les orages monocellulaires -
Les orages multicellulaires -
Les orages supercellulaires -
Les situations atmosphériques favorables aux développements orageux en Belgique -
Les manifestations météorologiques associées aux orages -
La foudre -
Les nuages pré-orageux et orageux -
Les précautions à prendre lors de l'arrivée de l'orage -
La prévision des orages -
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| Les différents types d'éclairs Les éclairs se divisent en quatre catégories principales, ces dernière se caractérisant par la situation spatiale de l'arc électrique et de ses jonctions. Ainsi, on pourra observer des éclairs de types intranuageux, internuageux, extranuageux et nuage-sol, ce dernier pouvant encore être subdivisé en quatre sous-catégories selon la provenance et la polarité du traceur qui donnera naissance au coup de foudre proprement dit. L'éclair intranuageux Nous savons que lorsque le cumulonimbus a terminé de constituer ses champs électriques, la partie supérieure du nuage est composée de charges positives tandis que la majeure partie moyenne et inférieure sont composées de charges négatives ; une infime partie de la base étant chargée positivement. La proximité de ces champs permet l'obtention d'une décharge à l'intérieur même du nuage orageux, formant dans ce cas-ci, un éclair intranuageux. De nuit, un observateur au sol voit une lueur plus ou moins forte parcourir le nuage avec un grondement sourd alors que de jour, ces éclairs ne sont que peu ou pas perceptibles, leur présence étant trahie par le grondement du tonnerre. Ce type de décharge s'avère être la plus courante dans un orage, c'est d'ailleurs même le premier genre d'éclair qui se présente lorsque l'électrisation de l'orage est terminée et qu'il entre en phase de maturation. D'ailleurs, on observe régulièrement une durée d'un quart d'heure entre les premières manifestations des éclairs intranuageux et le premier coup de foudre au sol. Enfin, ces éclairs peuvent se manifester avec une fréquence temporelle très élevée surtout dans les orages les plus actifs, cela étant dû à un brassage intensif des constituants du nuage. Ainsi, des fréquences temporelles de l'ordre de 3 éclairs par seconde ont déjà été observées en Belgique lors du passage d'un MCS, le 26 mai 2009 et d'un orage supercellulaire, le 10 septembre 2011. Lorsque ce genre de phénomène se produit de nuit, l'environnement baigne littéralement dans une ambiance stroboscopique. Ci-dessous, une vidéo reprenant le passage d'un orage supercellulaire nocturne est à même de donner une idée d'une telle ambiance. L'éclair internuageux Lors d'une formation orageuse de type multicellulaire, on observe une concentration d'orage assez importante dans un espace relativement restreint (les cumulonimbus entrent en contact les uns avec les autres). Dès lors, des décharges électriques peuvent survenir entre la région négative d'un orage pour rencontrer l'environnement positif d'un autre cumulonimbus. Ces éclairs traversant souvent de l'air libre entre les deux points concernés donnent lieux à des arcs apparents dans le ciel. Comme dit précédemment, ce genre d'éclair apparaît très souvent dans les systèmes multicellulaires et peuvent même atteindre des longueurs remarquables (+/- 20 km voire plus) dans les systèmes orageux très étendus comme les MCS et MCC. Ci-dessous, une vidéo ayant immortalisé un orage multicellulaire, vous permettra d'observer une série d'éclairs internuageux accompagnés de quelques coups de foudre au sol. |