Les situations propices aux développements orageux en Belgique


Table des matières

      Orages sur un front froid secondaire, séparant deux masses
      d’air froid

Cette situation est caractéristique des étés pourris et frais, lors d’importante traînes instables à l’arrière des perturbations atlantiques. Les orages plus ou moins isolés dans l’air polaire maritime s’alignent soudain sur une ligne et gagnent en intensité. En fait, il s’agit d’une wind-shear (vent d’ouest-nord-ouest suivi de vent de nord-nord-ouest par exemple) précédant une masse d’air dont le caractère polaire est plus direct et qui est donc encore plus froide. Il s’agit donc bel et bien d’un front, même si on parle ici de front secondaire.

Dans les cas extrêmes, les températures peuvent rester obstinément en-dessous de 15°C pendant plusieurs jours consécutifs en plein été, avec des températures au niveau 850 mb passant en-dessous de 0°C. Cet air reste donc très instable, avec possibilité d’orages et de fortes averses. Toutefois la tropopause assez basse empêche le sommet des cumulonimbus à atteindre de hautes altitudes, ce qui diminue les risques de phénomènes extrêmes.

Tant le mois d’août 2006 que le mois de septembre 2001 ont connu la succession de tels fronts et de telles masses d’air instables et froides. Cela a fini par mener à des totaux pluviométriques impressionnants. En août 2006, l’instabilité a même été renforcée par une Mer du Nord exceptionnellement chaude, ce qui a augmenté la pluviosité mais diminué le déficit thermique.




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