Les situations propices aux développements orageux en Belgique


Table des matières

      Front froid entre deux cellules anticycloniques

Ici aussi, on a affaire à de l’air tropical chaud avant le front froid orageux, et à de l’air maritime nettement plus frais à l’arrière. La différence essentielle réside dans le fait que le temps redevient rapidement beau après le passage orageux, avec des cumulus et stratocumulus qui se résorbent rapidement pour faire place à un ciel à nouveau (presque) serein. Seule la température reste temporairement plus basse, avec un vent de nord-ouest qui tourne au nord, puis à l’est (et peut-être à nouveau au sud après plusieurs jours).

La zone orageuse est parfois moins bien organisée aussi, donnant lieu à des lignes d’orages disloquées, voire à des cellules isolées. Cela n’empêche que certaines d’entre elles peuvent être très violentes malgré tout. Ce sont là des situations qui sont particulièrement difficiles à prévoir.

Lorsque le « col anticyclonique » entre les deux cellules anticycloniques est suffisant, les orages ont plus de mal à se développer. Le soulèvement de la masse d’air chaud n’est plus visible qu’à moyenne altitude, où des altocumulus castellanus se forment. Dans certains cas, ils donneront lieu à un cumulonimbus à base élevée, avec quelques coups de tonnerre possibles. Les précipitations qui en tombent, par contre, s’évaporent souvent avant d’atteindre le sol. C’est une situation typique du sud de l’Espagne ou du sud de l’Italie en été, mais qui peut se produire chez nous aussi, surtout pendant les grands étés où les anticyclones se succèdent. Ce genre de perturbation orageuse avortée a souvent été observé pendant le grand été de 1976, où la sécheresse n’a pratiquement pas été interrompue en de nombreux endroits.




Créer un site
Créer un site