Les situations propices aux développements orageux en Belgique


Table des matières

      Front froid où l’air tropical est chassé par des courants maritimes
      frais et perturbés

Ces infiltrations maritimes n’atteignent pas la Gaume en raison du massif ardennais. Là, la zone de convergence est exclusivement remplie d’air tropical très chaud et les orages violents y sont plus fréquents lors d’une spanish plume.

Le front froid atteint donc la force maximale si le contraste thermique est maximal. C’est le cas notamment si l’air qui précède est de type tropical direct alors que l’air qui suit est à forte composante polaire. Toutefois, il faut souvent aussi un élément déclencheur (relief, wind-shear, etc.) pour que les orages puissent vraiment se développer. Dans des conditions de température, de wind-shear et d’humidité idéales, des supercellules peuvent se former sur le front (ou sur la ligne de convergence qui le précède) et même provoquer des tornades.

À l’arrière du front, le temps est souvent plus stable dans un premier temps, avec de l’altostratus qui s’étend assez loin derrière les cumulonimbus, suivi de cirrostratus. Ce n’est qu’à ce moment que des cumulus se reforment, redonnant éventuellement plus tard des averses dans l’air maritime frais (et froid en altitude).

Parfois, l’air reste instable immédiatement après le passage du front orageux. On assiste alors bien vite à d’autres orages qui, dans l’air maritime frais, sont cependant moins intenses.
Enfin, des perturbations frontales peuvent succéder au front orageux. Dans ce cas, on passe immédiatement du temps chaud estival (ayant précédé les orages) à un temps automnal et pluvieux, avec nimbostratus, altotstratus, stratocumulus, etc.





Créer un site
Créer un site