Généralités des tornades


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      Les tornades mésocycloniques

Qu'est-ce qu'un mésocyclone ?

Précisons d’emblée qu’un mésocyclone n’a rien à voir avec un quelconque cyclone tropical comme on pourrait le croire. A l’origine même, ce terme désignait une signature radar particulière (écho en crochet) mais depuis, on l’utilise également pour désigner une zone de l’orage qui présente une rotation. Au sens strict, il désigne même la rotation généralisée du système orageux.

Nous n’allons pas trop nous attarder sur ce point mais il faut savoir qu’au départ, la présence de cisaillements de vents en contexte orageux est indispensable pour amorcer le développement d’un mésocyclone. Lorsque les vents en altitude soufflent plus fortement que ceux de basses altitudes, il se crée une rotation horizontale des vents.

 

 
  
On imagine que le vent est représenté par les flèches noires. On a pris pour cet exemple l’image d’une roue à palettes. Si le vent souffle plus fort sur les pales du haut par rapport aux pales du bas, la roue va se mettre à tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. De même, si la vitesse du vent augmente avec l’altitude, il se crée une rotation horizontale des vents.
 

 
  
Sur le schéma ci-contre, le tube bleu que l’on distingue, horizontal à l’origine, est une zone où se crée une rotation horizontale du vent provoquée par les cisaillements de vents.

Lorsqu’un orage se forme, il crée un puissant courant ascendant (en rouge) qui, en quelque sorte, aspire notre tube et l’oblige à se redresser à la verticale : le mésocyclone est né.

 
Mais si le sens de rotation de notre tube a changé, la rotation quant à elle continue d’exister et se déroule dès lors à l’intérieur de l’orage. Tout d’abord dans les parties supérieures du nuage orageux puis ensuite, si certaines conditions sont réunies, de plus en plus bas.

Formation d'une tornade

Les cisaillements de vents sont essentiels pour le développement du mésocyclone et cela l'est tout autant pour les tornades. Pour comprendre comment le premier peut produire une tornade, prenons l’exemple d’une patineuse sur glace. Au fur et à mesure que la patineuse ramène ses bras le long du corps, elle va tourner de plus en plus vite sur elle-même. Pour la tornade, c’est le même principe.

Il faut s’imaginer que dans une zone délimitée à l’intérieur du mésocyclone, la rotation va se resserrer et s’accélérer et entrainer la formation d’une colonne d’air tourbillonnante. Dans certains cas, la colonne va continuer à s’étirer vers le bas et finira par atteindre le sol donnant ainsi naissance à une tornade. Cela dit, cela est valable pour les tornades mésocycloniques mais n’oublions pas qu’il existe aussi des tornades qui ne sont pas issues d’un mésocyclone, "les landspouts".


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